[Loser RPG] sadisme et imagination

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[Loser RPG] sadisme et imagination

Message par Frédéric » 18 Juil 2009, 13:48

Je fête la quatrième partie de Loser RPG !

Nous avons joué à 4 :
Hièn jouait le protagoniste : Paulette, dont l'objectif était "se lever du canapé" (objectif inventé par Magali et relativement expérimental, car le PJ possède une latitude très limitée pour ses actions)
Nicolas, Fanny et moi-même : les adversaires.

Je vais tenter de résumer le gros bordel qu'a été cette partie :
SITUATION INITIALE
Paulette est affalée sur son canapé, une bouteille de bière à la main et pieds nus...
Elle tente de se redresser en s'assoyant... et y arrive, puis elle pose la bouteille de bière sur la table basse, mais elle roule et tombe par terre, mais ne se brise pas... mais rapidement, les ennuis surviennent : elle se cogne la tête à l'étagère fixée au dessus de son canapé. Mais cela ne l'assomme pas (Hièn a annulé l'action), par contre, l'étagère lui tombe dessus et la coince sur le canapé (il faut dire qu'elle était pleine de livres) et en plus, un pot de colle se déverse sur elle, la collant au canapé...
Tsoin tsoin tsoin tsoiiiiiiiiiiiiiiiiiin !

Puis des travaux de démolition de l'immeuble où elle habite commencent et détruisent les murs et le sol tout autour d'elle, la laissant sur son canapé en suspension sur un pilonne au milieu du vide...

Et l'équilibre rompu, le canapé tombe dans une piscine, dont l'eau dissout la colle du canapé (je vous dis pas la teneur en chlore !!!), puis la pince de la grue du chantier ramasse le canapé, alors que Paulette se noyait, parce qu'elle a gigoté pour provoquer du remous à la surface, pour alerter les ouvriers, ce qui a marché...
Mais la grue est tombée en panne, laissant Paulette et son canapé à de nombreux mètres au dessus du sol.
Là, un aigle est venu lui picorer les pieds, la blessant.
Mais le canapé finit par tomber sur la pelouse où des fourmis rouges viennent piquer notre pauvre Paulette, qui crie pour appeler à l'aide, mais un oisillon vient se loger dans sa gorge, elle parvient à le recracher un peu plus tard, mais se fait ensevelir sous les gravats, car les ouvriers alertés par ses cris ont pensé que le tableau un peu bordélique qu'ils avaient devant eux était un point de décharge pour leur chantier... (Moi j'étais pour que les ouvriers la violent, mais mon idée n'a pas été conservée).

Entretemps, Paulette a quand même réussi à se défaire de l'étagère, mais elle s'est fait bouffer les pieds, ne lui laissant plus que des moignons au bas des jambes... Ah, oui elle a pris un coup à la tête, ce qui l'a rendue aveugle...

Au final, Hièn a gagné la partie, Paulette s'est donc levée tant bien que mal du canapé, pour s'effondrer aussitôt après... Hièn a décidé du dénouement de l'histoire :
La pauvre Paulette se donne la mort avec des gravats, ne pouvant supporter sa condition, fin de l'histoire.

***

Chose intéressante, Fanny qui a fait son baptême du jeu d'histoire ou d'imagination ou de rôle, (comme vous voulez) cette semaine, avait souvent besoin de temps pour faire des propositions.
Et en tant qu'adversaire, elle avait moins de difficulté qu'en tant que protagoniste. Mais chose amusante, ses propositions d'adversaire étaient tout le temps gentilles, les fourmis rouges qui piquent Paulette, c'était mignon, ça nous faisait rire du manque de cruauté dont elle était capable.

Je lui suggérais : chais pas, mais elles peuvent entrer par ses orifices et lui bouffer les entrailles, par exemple !
Plus tard, elle s'est rattrapé en lui bouffant les pieds. ^^

Bref, de grands fou-rires, pendant cette partie.

Une autre partie dont l'objectif était de changer l'ampoule des toilettes a commencé dans une effusion scatologique, pour finir par un changement d'ampoule réussi en passant par un coma, la mort du petit ami de l'héroïne, empalé sur une pique à brochette, une guerre entre les fabricants d'ampules à vis et d'ampoules à baïonnettes donnant lieu à une pénurie...

Bref de quoi rendre jaloux Rocambole, Tintin au Pays des soviets et les Simpsons !!!
Frédéric
 
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Message par Lionel (Nonène) » 19 Juil 2009, 05:13

Je n'ai pas de commentaire technique mais un commentaire personnel :

Il faut que j'essaye ce jeu au plus vite !!!
Lionel (Nonène)
 
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Message par Frédéric » 19 Juil 2009, 13:03

Merci, ça fait plaisir !

Je ne peux pas m'empêcher d'avoir l'impression que Loser RPG n'est pas un JDR, mais en même temps, quand j'y réfléchis, je me dis que si...

Il faut que j'éclaircisse la source de mon incertitude pour en discuter.
En fait, je me demande simplement si le personnage n'est pas qu'un pion...

Il y a sans doute encore quelques trucs à améliorer, mais ça roule déjà bien comme c'est.
Frédéric
 
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Message par Nocker (Guillaume) » 19 Juil 2009, 16:56

Le fait d'avoir un personnage-pion n'est pas une caractéristique qui empêche d'être un jeu de rôle.
Ce qui compte, c'est d'avoir une fiction partagée, un espace imaginaire dynamique partagé plus précisément.
Et dans Loser RPG, c'est totalement le cas. En fait, théoriquement, il n'y a même pas besoin de s'intéresser à des personnages fixes, on peut raconter la vie d'un quartier par exemple, sans que personne ne soit au centre de la fiction, sans héros donc. Dans les faits c'est jamais le cas parce qu'on nous a toujours vendu le JdR comme "jouer un perso", ce qui pousse à la synecdoque.
Nocker (Guillaume)
 
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Message par Frédéric » 20 Juil 2009, 17:45

Guillaume (si tu permets que je t'appelle par ton prénom) : En effet, je suis d'accord avec ce que tu dis.
Je nuancerai légèrement en disant que c'est "explorer" qui est "faire du JDR", c'est à dire que c'est le carrefour entre personnage+univers=situation englobés par la couleur et le système (temps de l'EIP) qui fait une partie de JDR.

Je suis tout à fait d'accord avec l'idée qu'on n'est pas tenus d'incarner un seul personnage, y compris que ce personnage n'est pas tenu d'être un "être vivant" (cf. l'exemple que donne Christoph concernant la montagne au bas de la première page de ce thread).

En réalité, je trouve aberrante toute forme de discrimination de ce qu'est ou n'est pas le JDR. Quand je lance ce genre de phrases, je cherche à provoquer des réactions (oups, je me suis trahi :oops: )
De la même façon qu'en art on a fini par adopter le questionnement "quand y a-t-il art ?" plutôt que "qu'est-ce qui est de l'art ?" je m'intéresse au "quand y a-t-il JDR ?"
D'où les questionnements autour de la synesthésie.

Pour revenir à Loser RPG (dont je suis très fier, que ce soit un JDR ou non !)
Il y a quelque chose qui m'a grandement surpris lors des 4 parties que j'ai pu en faire : il n'y a quasiment pas de justification des actes des personnages, ni a priori, ni a posteriori, ce qui génère une sorte de gratuité qui produit une mise à distance.

Pour autant, je crois que le joueur a un rapport complexe à son personnage, quand les adversaires (sortes de mini-MJ intérimaires) interprètent la malchance, la poisse etc.

Je pense (pas mal de choses là-dedans sont mon interprétation de discussions avec Christoph) qu'un JDR possède également deux paramètres importants :
La responsabilité et la résistance.
La responsabilité, c'est ce sur quoi les autres joueurs vont porter un jugement lors de l'exploration : je suis responsable de mon PJ, les choix que je vais faire par son intermédiaire vont me permettre de m'approprier une partie de l'EIP et c'est face à mes propositions et choix que les autres joueurs (MJ inclus) vont pouvoir porter un jugement qui selon sa nature produira, par cycles répétés, une démarche créative.

La résistance, c'est le fait que les éléments dont je n'ai pas la responsabilité mettent en jeu mes objectifs (fictifs et/ou ludiques) et mettent de l'incertitude quant à la réussite des actions de mon personnage, par exemple.

Dans Loser RPG, en plus d'avoir tous les éléments d'exploration, on a des responsabilités clairement définies : le protagoniste "joue son PJ" et les conséquences de certains de ses actes (les bonheurs).
Les adversaires jouent l'adversité sous toutes ses formes et par cette responsabilité ont une autorité conditionnelle sur à peu près tout (via les malheurs) : réussite ou non de chaque action du PJ, conséquences, obstacles, PNJ, univers etc. (Bon, je suis très approximatif, car pousser l'analyse complète serait un exercice long et compliqué).

Et la résistance et bien pour sûr qu'on en a une, puisque dans les Narrations anecdotiques, les adversaires peuvent décider des succès et échecs du PJ, mais en plus, dans les échanges de bonheurs et de malheurs, c'est une négociation dans laquelle on n'est jamais sûr que l'autre acceptera la proposition que l'on fait. Et cela se termine par un jet de dés qui donnera le dernier mot de l'échange à l'un des partis.

On peut donc dire que
L'EIP > (conditionne) > les choix des joueurs via leurs responsabilités > (modifie face à la résistance) > l'EIP

En fait, ce qui est très particulier dans ce jeu, c'est que par exemple, sur 4 parties, il n'y a jamais eu de dialogues, seulement des suites d'évènements en cascade... (Ce qui ne remet pas en cause la dimension rôlistique du jeu, mais tout de même, ça me fait poser pas mal de questions sur ma compréhension du médium "JDR" quant à ce qu'il possède de fondamental). Ça associé à la gratuité des évènements construits par le groupe, ça fait une expérience très singulière.
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Message par edophoenix » 20 Juil 2009, 18:24

Hello, Fréd : j'ai une question très prosaïque, pour comprendre votre débat... Qu'entends-tu par le sigle EIP ? Je n'ai pas trouvé sa référence, j'imagine que c'est un truc sur l'Espace Imaginaire, mais je ne comprends pas l'abréviation.
"Le Paradis, c'est un roman devant un bon feu ! " - Théophile GAUTHIER.
"Toute notre dignité consiste donc en la pensée " - B. PASCAL, Pensées.
"Si le monde n'a absolument aucun sens, qu'est-ce qui nous empêche d'en inventer un?" - Lewis Caroll, Alice au pays des Merveilles.
"Vouloir nous Brûle, et Pouvoir nous Détruit" - H. de Balzac, La Peau de Chagrin.


La ludologie, c'est bon, mangez-en !
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Message par Frédéric » 20 Juil 2009, 19:38

EIP = Espace Imaginé et Partagé (Shared Imagined Space)

On pourrait traduire cela abusivement par "fiction", mais il s'agit à peu de choses près de l'exploration (univers + personnage + situation + couleur + système) mais sans le système, si je ne m'abuse. Mais Christoph te définira cela mieux que moi.
C'est comme si on observait les éléments statiques de l'exploration sans s'intéresser à leur mouvement, leurs changements...
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Message par Christoph » 21 Juil 2009, 00:16

Heps

Rapide passage du flic GNS puisque Frédéric m'invoque! (Ce que vous dites est essentiellement juste, mais je veux juste clarifier l'origine de certains termes.)

Espace Imaginé et Partagé: traduction littérale de Shared Imagined Space, un quasi, voire total, synonyme d'Exploration.
Ça n'a rien d'imaginaire! Cela existe dans la conversation entre les joueurs. C'est de l'information codée dans les ondes acoustiques et dans nos cerveaux.
Il y a cinq composantes! Le Personnage et l'Univers se rencontrent pour donner naissance à la Situation. Tout ceci est mis en mouvement par le Système. Finalement on vivifie le tout par la Couleur.
Le Système c'est le temps (sans lui, rien ne change) et on peut argumenter que le temps est intimement mêlé à l'espace, merci Einstein.
Ron note parfois: [Couleur * [ Système * [ Situation = Personnage + Situation] ] ]
Si ça ne vous parle toujours pas, risquez (attention, c'est laid) un coup d'œil à ce diagramme.

Sources

Fiction: mot de la langue française utilisé à mauvais escient sur ce forum (y.c. par moi) et ne disposant, à l'heure actuelle, pas de définition technico-rôliste officielle. Ce n'est même pas consistant d'un emploi à l'autre. Ne pas hésiter à demander des précisions si nécessaire à chaque fois que vous voyez ce mot et qu'il n'est pas clair de quoi on parle.

Responsabilité et résistance: termes que l'on croise par-ci par là (y.c. dans des discussion anglophones), mais qui n'ont pas à ma connaissance abouti à un consensus quant à ce qu'ils recouvrent exactement comme notion. C'est très flou, je conseille donc un maximum de descriptions et de précisions quant on manipule ces termes (d'ailleurs, moi je parle plutôt de propriété que de responsabilité, et Ron dit que responsabilité remplacerait très bien le mot autorité dans l'emploi qu'il en fait.) Terrain en défrichage.
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Message par Nocker (Guillaume) » 22 Juil 2009, 10:52

J'utilise fiction comme un synonyme exact de Espace Imaginé Dynamique. Le fait qu'il soit Partagé différencie le jdr d'une lubie solitaire qui pousserait à imaginer des histoires dans sa tête (je le fais souvent. Déformation professionnelle avec le jdr ? ^^)

Pour ta nuance, Frédéric, je suis d'accord que le partage (partie intégrante du IEP, donc) se renforce si les gens réfléchissent bien à ce qu'ils acceptent ou pas des affirmations des autres, donc s'il y a un vrai phénomène d'analyse de crédibilité (c'est important dans les jeux où c'est plus flou que le classique MJ=Monde+PNJ et Joueurs=PJ) et de jugement.

Quand on est juste là à se balancer des idées sur ce qui arrive à un malheureux personnage (dans Loser RPG, donc), on ne renforce pas cet aspect de crédibilité/jugement, et l'univers est donc moins partagé car les liens entre les représentations mentales sont moins forts, on en est moins conscients.

PS : pour mon prénom, je l'ai mis dans mon login parce que justement, j'ai vu que c'était le coutume sur ce forum. Je n'ai donc aucun problème à ce qu'on m'appelle ainsi. Utilisez l'appellation qu'il vous convient.
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Message par Frédéric » 22 Juil 2009, 11:09

Nocker (Guillaume) a écrit :Quand on est juste là à se balancer des idées sur ce qui arrive à un malheureux personnage (dans Loser RPG, donc), on ne renforce pas cet aspect de crédibilité/jugement, et l'univers est donc moins partagé car les liens entre les représentations mentales sont moins forts, on en est moins conscients.


Et bien oui, c'est plutôt bien synthétisé, ça ressemble tout à fait à ce qui se produit.
Du coup, je me demande pour l'évolution du projet, si cette "gratuité" dynamise le jeu dans sa forme burlesque (et donc c'est bien comme ça) ou s'il gagnera à être renforcé du point de vue crédibilité/jugement.

Peut être que le mieux est que je tente une version dans laquelle les joueurs auront moins une posture de marionnette.

C'est drôle, mais je me suis rendu compte par exemple qu'il manquait un truc très important si je voulais donner de la profondeur et du "mode dramatique" au jeu (ce qui ne signifie pas que ce soit indispensable) :
Pour créer un PJ, on lui choisit un nom et un objectif.
Mais quid de ses motivations ?
Et bien on n'en sait rien et on peut finir la partie sans s'être posé la question.
Je pense que déjà, établir les motivations du personnage pourrait donner une dimension tout autre au jeu. Si en plus ces motivations entrent dans les mécanismes de résolution, il y a fort à parier qu'on va se retrouver avec des dilemmes, des choix d'abandon, toutes sortes de choses incompatibles avec le jeu en l'état, qui demanderaient uun gros travail de refonte... Bref, ça me motive déjà !

À tester.
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Message par Frédéric » 22 Juil 2009, 11:10

Ah, question définitionnelle :
EIP dynamique = exploration ?
Frédéric
 
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Message par Nocker (Guillaume) » 23 Juil 2009, 11:51

Ma définition est que l'EIDP est le "film mental collectif" que les joueurs créent, tandis que l'Exploration est l'action de le créer. En gros, la différence entre un film et sa réalisation.
Mais les définitions peuvent différer entre les personnes, je pense.

Sinon, je pense que pour Loser RPG, donner plus de corps et de profondeur au personnage change radicalement le jeu, sans forcément en faire quelque chose de plus fun (ce qui a l'air d'être le but). On hésite plus à faire du mal à une personnage Psychodrame fouillé, humain qu'à un nullard de Loser RPG. Non, il faut laisser ça comme ça, mais les crasses qui lui arrivent et les bonheurs qu'il rencontrent doivent nécessiter plus de mécanisme d'acceptation, parce que sinon, tout le monde balance au hasard des trucs qui le font triper sans vraiment s'impliquer, j'ai l'impression.
Nocker (Guillaume)
 
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Message par Frédéric » 23 Juil 2009, 12:01

Nocker a écrit :les crasses qui lui arrivent et les bonheurs qu'il rencontrent doivent nécessiter plus de mécanisme d'acceptation, parce que sinon, tout le monde balance au hasard des trucs qui le font triper sans vraiment s'impliquer, j'ai l'impression.


Oui, c'est bien vu.
Des pistes ? (Je cogite de mon côté)...
Frédéric
 
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