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une lueur d’intérêt se lit sur le visage d’axel :

« Mon cher Moore. Ne pourriez-vous pas pour une fois faire preuve d’une réflexion avantageuse et basée sur du long terme ? »

puis il s’adresse à Eckstein :

« je vous prie d’excuser mon ami et collaborateur. Il est quelque peu… sensible… et tendu... »

et il revient à samuel :

« ne saisissez-vous donc pas l’opportunité qui nous est offerte ? retrouver l’exacte réplique de notre très chère callie ! qu’importe que cette réplique soit l’original ou non, je suis certain d’ailleurs qu’une réplique s’adaptera mieux à son nouveau corps que l’original. »

« je suis sûr aussi que cette réplique garderait les avantages de son modèle initial, n’est-ce pas mon cher Eckstein ? mais une question me brûle les lèvres… »

axel prend une longue bouffée pour calmer l’impact de l’idée qu’il vient d’avoir :

« serait-il possible, d’après-vous, de copier l’esprit de callie sur un support magnétique afin de pouvoir le dupliquer à notre guise ? »

pendant cette conversation, axel épie les actions de deborah, quitte à utiliser son oeil bionique si elle est sortie de la pièce.

Deborah est sortie dans le jardin.
Aeon s'adresse à Axel d'une voix forte : "je comprends ce que vous cherchez à faire, mais cette proposition n'est pas une solution, vos intentions me paraissent plutôt douteuses, comptez sur moi pour prévenir mes supérieurs si vous vous lancez dans la fabrication d'un monstre."

Sam fait semblant de ne pas avoir entendu, mais il bout intérieurement. La situation lui échappe, et il se rend compte que cela fait longtemps qu'elle lui a échappé en réalité. Mais combien de copies Axel veut-il donc faire de leur ancienne partenaire ? C'est monstrueux.
De toute façon, une copie, ce n'est pas ce qu'il faut. I faut redonner vie à la vraie Callie. Si une copie vit à sa place, c'est pire que si elle était simplement morte, ça veut dire qu'une usurpatrice vivrait sa vie à sa place, profiterait des saisons à sa place. C'est le comble du manque de respect envers elle, selon Samuel.
Il sert les poings dans ses poches, en espérant que cela ne se verra pas.
Il a honte maintenant d'avoir amené Axel ici. *Qu'il se débrouille avec eux. Qu'il s'explique tout seul. Je ne veux plus avoir à faire avec cette histoire.* croit-il...

Gil Eckstein se lève de son siège et s'adresse à Axel et Samuel : "si vous n'avez rien à m'offrir en échange, je vais vous congédier, mon prochain roman ne s'écrira pas tout seul."

Aeon s'approche de Samuel et chuchote à son oreille : "ton ami ne me semble pas être quelqu'un de fréquentable, à ta place, j'en réfèrerai à l'Agora en le faisant surveiller."

Axel répond à Eckstein :

« mon intention n’était pas de vous retarder dans l’écriture de votre livre. Aussi je suis d’accord avec vous, notre entretien ferait mieux de se terminer ici, bien que je ne vous ai pas encore fait ma proposition. »

il regarde avec une expression de profond mépris aeon et samuel puis reprend :

« je vous laisse ma carte de visite au cas où souhaitiez entendre ce que j’ai à vous proposer, si ce projet vous intéresse, bien entendu… »

axel pose sa carte de visite à côté du livre de psychiatrie kantique puis quitte la pièce sans attendre.

Je propose qu'Axel a pris rendez-vous avec Kirsten Paasilinna, vous vous retrouvez devant un manoir à l'extérieur de la ville. C'est un grand manoir d'une géométrie assez complexe, avec des murs clairs, des tours, des toits pentus...

Edouard : Samuel peut être de la partie si tu le veux.
Mika, j'ai encore pris la décision d'intégrer Axel, pour accélérer les choses si ça ne te convient pas, préviens moi vite, je modifierai mon message.

C'est une femme d'une bonne quarantaine d'années, au regard franc exprimant une certaine compassion.
Ses cheveux sont entre gris très clair et châtain. Quand elle te voit arriver, elle te serre la main : "vous êtes mr. Winston ? Russel m'a parlé de vous. Nous sommes devant le manoir d'un de mes patients."
Elle tire sur une chaîne qui pend pour actionner la cloche à l'ancienne servant de sonnette. Un vieil homme strict bien habillé ouvre la porte et vous prie d'entrer.

Dans l'entrée du manoir, tu vois trois statues qui décorent ce lieu et lui confèrent une atmosphère assez sinistre : une statue représentant une femme aux cheveux de serpent, un reptile portant une couronne et un coq aux ailes de chauve souris et à la queue de serpent. La décoration du lieu est sombre, des moquettes vert sombre sur les murs, des meubles sombres, des tapis bruns, ça ne respire pas beaucoup.

Le majordome qui vous a accueilli vous conduit jusqu'au grand salon et vous propose de vous installer en attendant Mr. Nazarov, Kirsten semble connaître le lieu.

Si l'un de vous veut faire quelque chose, ou discuter, allez-y, sinon, je poursuis.

axel regarde la décoration sombre du manoir avec étonnement et s'attarde sur certains détails avec le plus grand intérêt. marchant à côté de son hôtesse, il parvient même à oublier quelques instants la menace potentielle qu'Aeon à prononcé à son encontre. axel a pleinement conscience qu'il est menacé, aussi depuis quelques temps son esprit en perpétuelle ébulition formente un plan contre l'agora et sa force de frappe, la salamandre. les statues, les meubles, les tapis, tout lui semble présumer la nature sinistre et torturée du propriétaire.

arrivé enfin dans le salon, il interroge Kirsten Paasilinna :

"vous dites que le propriétaire de ces lieux est votre... patient ? de quelle pathologie souffre-t-il ? quel est la nature de votre intervention sur lui ?"

Elle te répond : "il souffre de "fibrodysplasie ossifiante progressive", plus communément appelée "maladie de l'homme de pierre". Ses muscles se calcifient devenant aussi durs que de la pierre, il est à présent paralysé jusqu'à l'abdomen.
Aujourd'hui, je vais vérifier l'évolution de la calcification et essayer de pratiquer une transmutation afin de rendre ses jambes de nouveau valide. La FOP progresse de plus en plus vite."

Ed, n'hésite pas à nous décrire ce que fait Samuel

axel s'installe confortablement sur le canapé et répond à son hôtesse :

"quelle terrible pathologie n'est-ce pas ? devrions-nous attendre l'arrivée de votre patient avant de nous entretenir ou bien pouvons-nous commencer dès maintenant ?"