Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par Frédéric » 04 Déc 2010, 22:44

Après quelques recherches, tu trouves les locaux NBT (New British TV).
Il s'agit d'un bâtiment de 5 étages, l'entrée est équipée de portes coulissantes et au travers de ses vitres, tu peux voir un bureau d'accueil à l'entrée. À cette heure-ci, le parking clairsemé indique qu'une partie du personnel a quitté les locaux, mais au vu des lumières à l'étage, il doit encore rester du monde.
Mika, pense que tu peux intégrer la scène en échange de quelques justifications
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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par edophoenix » 07 Déc 2010, 15:08

La tête pleine d'histoires d'antennes, Samuel observe un moment le bâtiment. Il ne sait pas encore très bien pourquoi il a décidé de venir jusqu'ici, ayant obéi à une impulsion subite. La main gauche dans sa poche rencontre une feuille de papier soigneusement pliée.
C'est un des CV qu'il a l'habitude de confier à tous les employés des théâtres dans lesquels il est engagé par une compagnie. Il n'a jamais travaillé pour la télé, mais ses quelques expériences dans le domaine de l'éclairage et des décors, ainsi que son parcours de comédien, peuvent constituer un bon prétexte pour entrer là-dedans.

En définitive, c'est une idée qu'il cherche. Il est là, devant l'un des symboles de la production des illusions modernes, et c'est là qu'il peut, plus qu'ailleurs peut-être, trouver un plan permettant de réformer cette société mauvaise. Peut-être, s'il parvient à trouver des alliés dans la place, pourra t-il faire de cette machine à tromperies un outil de véritable droiture et de probité nécessaire pour promouvoir le bien commun. Il se gargarise quelques instants de ses grandes idées.

Il pousse la porte, cherchant du regard un bureau d'accueil, une secrétaire ou un gardien...
"Le Paradis, c'est un roman devant un bon feu ! " - Théophile GAUTHIER.
"Toute notre dignité consiste donc en la pensée " - B. PASCAL, Pensées.
"Si le monde n'a absolument aucun sens, qu'est-ce qui nous empêche d'en inventer un?" - Lewis Caroll, Alice au pays des Merveilles.
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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par Frédéric » 07 Déc 2010, 15:21

Excellente justification !
D'ailleurs, n'hésitez pas à utiliser les balises quote pour, comme je le fais, exprimer votre enthousiasme pour ce que disent les autres participants, joueurs comme MJ ;))


La secrétaire dans le hall d'accueil, penchée sur des documents se redresse en te voyant entrer et te demande les raisons de ta venue. Elle prend ton curriculum et te demande de patienter, elle s'absente. Quelques minutes après, elle revient et elle te demande :
"Est-ce que vous seriez intéressés de travailler dès demain ? Nous avons un éclairagiste en arrêt maladie, et plusieurs tournages en retard. SI ça vous intéresse, vous n'avez qu'à signer ici, le tournage commence demain à dix heures."

Si tu veux, on peut passer directement au lendemain, à moins que tu aies des choses intéressantes à faire (je veux dire par là qui vont nous conduire à des scènes croustilolantes).
OK, on a fait des petites entrées en matière sages, maintenant, les choses vont commencer à entrer dans le vif du sujet, soyez audacieux, ce n'est qu'en déclenchant des conflits que vous ferez évoluer votre personnage, et ce n'est qu'en évoluant que vous atteindrez votre pierre philosophale.

Mika, n'oublie pas que tu peux intégrer la scène, vos personnage ont un vécu en commun, c'est ce que votre trait de lien avec la cause de l'autre indique.
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Message par edophoenix » 07 Déc 2010, 15:59

Sam remercie la secrétaire d'un hochement de tête et lui dit au-revoir tout en notant dans son agenda le rendez-vous du lendemain. Il ne pensait pas que cela se passerait si rapidement. Surpris par son succès, il y voit un signe du destin. Une fois dans la place, il pourra observer, connaître les gens et changer les choses. Très exalté, il se dit qu'après quelques années à tourner en rond, il va enfin passer aux choses sérieuses...


On fait l'impasse sur la représentation qui a lieu dans la soirée ?

(P.S.: je me déconnecte, rdv ce soir pour la suite.)
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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par Frédéric » 07 Déc 2010, 16:25

je te propose 3 solutions :
- soit on embraye directement vers les conséquences de cette scène, c'est à dire le boulot du lendemain ;
- soit on poursuit chronologiquement (ce qui n'est absolument pas une nécessité) et dans ce cas, on peut jouer ta représentation ;
- Ou bien on passe à mon tour de choisir une scène.

Normalement, quand on a assimilé les principes, ce n'est plus utile d'expliciter ces principes, mais au début, il faut toujours expliquer aux joueurs les possibilités qu'offre ce mode de narration.
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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par michael » 09 Déc 2010, 09:32

La nuit était sans étoiles et la pluie tombait à verse. Lorsque axel rentra chez lui, il posa ses vêtements trempés et retourna s’asseoir devant son bureau. Il épia une nouvelle fois ses voisins grâce à son œil bionique…

Puis il saisit une feuille de papier soigneusement pliée en 4 et la lit attentivement. Il s’agissait d’une invitation de la chaîne NBT (New British TV) qu’il avait reçu la semaine dernière. L’émission scientifique lui proposait de venir témoigner sur les prouesses actuelles de la cybernétique. Axel avait rappelé la chaîne pour donner son accord puis avait laissé le tout en suspend.

Il contempla longuement la nonchalante méduse qui flottait dans son aquarium puis alla se coucher…
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Message par Frédéric » 09 Déc 2010, 23:16

Le lendemain, quand tu arrives au studio de télévision, Samuel, vous vous rendez chez Jefferson Owen, célèbre cybernéticien, pour faire un reportage choc sur les dernières découvertes en la matière.
Le réalisateur t'explique rapidement le type d'éclairage dont ils ont besoin et le le boulot qui t'attend pour chaque scène, dans la bibliothèque du scientifique, dans le jardin, etc.
Mais l'homme est assis sur un rocking chair dans le salon, il se balance machinalement, le regard perdu dans le vague, un peu d'écume aux lèvres... Quand le journaliste vient lui parler, il ne réagit pas, les yeux roulant dans leurs orbites, des borborygmes émanant de sa bouche.
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Message par edophoenix » 12 Déc 2010, 00:20

D'abord abasourdi, Sam reste quelques instants comme figé ; puis il se ressaisit : apparemment, le savant n'est pas mort. Il s'approche, mais s'immobilise à nouveau, en entendant les borborygmes indistincts émis par le fameux chercheur. Décontenancé, il ne sait pas quoi faire. Il n'y connaît absolument rien en secourisme, et, bien que l'autre a visiblement besoin de soin, Samuel est incapable de l'aider d'une façon ou d'une autre.

Puis il se "secoue", et décide que le mieux à faire est d'appeler des secours le plus vite possible. Il regarde autour de lui, cherchant du regard un téléphone d'où il pourrait appeler. Pour une fois, il regrette de ne pas posséder de téléphone mobile, et il se jure d'aller en acheter un dès que ce sera possible. Tout en cherchant du regard un téléphone, il s'écrie - s'adressant au journaliste qui l'accompagne :


« - Si vous avez un portable, c'est le moment de l'utiliser ! APPELEZ DES SECOURS !! »
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Message par Frédéric » 12 Déc 2010, 00:39

Le journaliste piétine nerveusement, il dit à un assistant : "appèle les secours, allez, grouille !"
Puis il sort un agenda de sa poche et dit : "j'ai un autre cybernéticien à interviewer, on n'a pas de temps à perdre, si on veut sauver les financements pour ce documentaire. Déjà qu'on a eu un mal de chien à faire accepter un documentaire scientifique sur cette chaîne... Allan, tu restes pour donner nos coordonnées, les autres, on emballe le matos, on se rend chez Mr. Winston pour l'interview prévue cet aprèm."
Tout le monde retourne vers les vans...
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Message par edophoenix » 12 Déc 2010, 02:20

Interloqué. Samuel n'en croit pas ses oreilles et reste interdit par la réaction du journaliste. Après quelques secondes, en désespoir de cause et n'ayant pas aperçu de téléphone, il suit les autres techniciens du tournage. Machinalement, sans arriver à y croire, il démonte le matériel d'éclairage tout en jetant impulsivement des regards fréquents et frénétiques en direction du pauvre savant. Il surveille l'assistant qui oit prévenir les secours, et tend l'oreille, espérant entendre une sirène, n'importe quoi.

Tout en se dépêchant de remballer le matériel (à cause du stress) il cherche à examiner le savant à distance. Il n'aime pas ça. Il ne s'est pas engagé dans une chaîne pour laisser mourir les gens ou s'en désintéresser lorsqu'ils ont des problèmes. Le journaliste est corrompu, manifestement ; pour lui, les reportages supplantent l'importance des personnes. Après quelques instants à penser à tout cela tout en enroulant des câbles, il lâche le tout, et retourne auprès du savant. C'est stupide. Il ne peut rien faire, et, après tout, le journaliste a confié sa vie à quelqu'un ; le pauvre type n'est pas abandonné. N'empêche, Samuel est écœuré par sa réaction froide et sans cœur... Après quelques secondes à regarder le bonhomme, constatant qu'il ne peut véritablement rien faire pour lui et qu'il est inutile et vain qu'il reste là à ne rien faire, il se précipite à nouveau vers les camions :
il glisse au journaliste, assez fort pour que les autres entendent, mais en prenant soin de ne pas paraître directif ni autoritaire. Il sait qu'il n'est qu'un technicien subalterne (et intérimaire, qui plus est), mais il ne peut pas les suivre tous sans réagir, sans tenter quelque chose :
« - Attendez ! De toute façon, nous sommes en avance pour le prochain rendez-vous, pourquoi ne pas attendre que les secours soient arrivés ? Nous auront encore une bonne largeur de temps, s'ils arrivent vite... »
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Message par Frédéric » 12 Déc 2010, 02:42

Le réalisateur te répond : "non, Karl (le journaliste) a raison, ce pauvre homme doit être victime d'un AVC, à ce que je vois. Il suffit que celui qui a appelé les ambulanciers les attende, on n'a pas besoin d'être une équipe de sept personnes. Je doute qu'il y ait une enquête ou quoi que ce soit."

Alors petit rappel : quand des PNJ (ou PJ, même) s'opposent à toi, tu peux déclencher un conflit. Un conflit n'est pas forcément violent, et c'est l'outil principal d'évolution des personnages et de l'histoire. Voilà, c'est juste une option, à toi de juger si ça en vaut la peine. Ensuite, les bons arguments peuvent servir à obtenir ce que tu veux.
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Re: Démiurges : les quêtes d'A. Winston et de S. A. Moore

Message par edophoenix » 15 Déc 2010, 19:28

OK, je veux bien tenter un conflit de persuasion. J'ai 3 dés en expression, en revanche, je ne sais pas trop quel trait je pourrais utiliser...


Discrètement, Sam se tourne vers le réalisateur et lui glisse à voix basse :
« - ...Mais réfléchissez... Nous sommes sur place... Combien de fois dans votre vie avez-vous trouvé un homme souffrant dans cet état, le jour même où vous deviez l'interviewer ? Vous ne trouvez pas cela étrange ? Pourquoi ne pas rajouter dans le reportage une anecdote sur ce qui est arrivé à ce savant renommé matière de cybernétique... On reste dans le sujet, non ? En outre, nous sommes arriver ici à temps pour le sauver, pour prévenir les secours... Si cela se sait, ce sera très bon pour l'image de votre chaîne ! Soignez la réputation de vos studios, non ? »

Sam est écœuré de devoir sorti ces arguments pour convaincre les autres de rester encore un peu... Il espère vraiment que cela va marcher, faire tout ça pour rien serait pire que tout !
Tout en déblatérant pour convaincre le réalisateur, il regarde ses poches... Il a une envie difficilement répressible de fourrer discrètement ses mains, à la recherche de n'importe quoi qui pourrait retenir l'équipe sur place.
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Message par Frédéric » 15 Déc 2010, 21:02

Le réalisateur te répond : "écoute, ça ne fait pas partie du scénario qu'on a travaillé pour ce docu. On suit le plan et le cahier des charges, il y a des choses plus importantes que de jouer les héros. En revanche, je vais appeler James, notre producteur, pour qu'il envoie des journalistes enquêter sur l'affaire.

J'ai lancé 7d6, les gars ne se laissent pas attendrir facilement, voici mes résultats mis dans l'ordre décroissant :
6 4 4 3 1 1 1
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Message par edophoenix » 16 Déc 2010, 01:24

Samuel Moore a lancé 3 dés à 6 faces
Jet
1 résultat : 6
2 résultat : 2
3 résultat : 4
Enregistrement N° : 18279
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Message par Frédéric » 16 Déc 2010, 01:40

OK, étape suivante :
On choisit les dés qu'on va jouer parmi ceux qu'on a lancés. On ne peut jouer qu'un dé ou un groupe de dés ayant tous le même score. Celui qui joue le plus grand nombre de dés dont le score est identique remporte le conflit (mais il y a possibilité de relance pour le perdant), celui qui mise la plus forte valeur inflige des retombées qui doivent découler directement de sa narration, d'où l'importance d'être précis dans ce qu'on décrit dans les narrations avant le jet de dés.

Pour ce coup, je joue ma paire de 4, j'ai donc 2 dés et une valeur de 4.

(dès qu'on a lancé les dés, les autres joueurs ne peuvent plus donner de fragments, ça pose un peu plus de problèmes par forum qu'autour de la table, il faudra être réactifs).
Que mises-tu en retour ?
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