Sortie du carton et répertoire des Ménestrels...

Ancienne rubrique où l'on postait poèmes, descriptions, histoires et autres textes.

Sortie du carton et répertoire des Ménestrels...

Message par nemesis » 11 Août 2003, 13:02

En voici des vielleries que j'ai ressorti de mes compositions
passées... (sauf quelques unes pour des raisons personnelles)
D'après vous, lequelles pourraient figurer dans les répertoire de
Ménestrels pour BFO... PNJ ou PJ en manque d'inspi...
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Les bruits de la rivière

Sur la douce onde, la lune dépose sa lumière,
Un voile blafard, vient animer les flots,
Et même aussi tard, toujours s'écoule son eau…
Du haut de mon pont, je contemple la rivière…

A mes oreilles, un étrange bruit résonne,
Et je m'émerveille, du son des cloches qui sonnent…
Ma jolie rivière, blafarde et écarlate,
Diffère beaucoup de hier, bleue, s'écoulant sans hâte…

Les gens me dérangent, tant de bruits et de cris,
Ma main toute seule s'ouvre, émettant un cliquetis…
L'écarlate poisseux, s'écoule sur mon visage,
Je rejoins ma rivière, jusqu'à la fin des âges…


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Histoire assassine...

Salutations bonnes gens, attablés en ces lieux,
Entendez donc le chant, la complainte des cieux...
Elle raconte l'histoire, elle raconte le drame,
Ainsi que les déboires et la perdition d'une âme...

Ce qui fut éternel, aujourd'hui ne l'est plus,
Mais ce n'est point l'oubli qui perdra le souvenir,
Tant qu'il y aura vie dans la mort du martyr,
De ces vaines querelles qui ombragent notre vue...

Le propre de l'humanité est le vouloir,
D'obtenir de force ou de gré le pouvoir...
Une de ces aveugles luttes qui amena des hommes,
A n'avoir comme but, que le massacre d'autres hommes...

Des villages furent rasés, des vies furent brisées,
Les gens massacrés et l'eau de l'écarlate teintée...
La haine engendra la haine, un cercle vicieux,
Brisé de façon saine par un lien entre deux...

Mais si proche de l'homme, la haine ne lache pas prise...
Cela serait en somme, de manière indécise,
Soi même se renier et stopper son existence,
Elle qui suit l'humanité, depuis son enfance...

Lorsque l'outils des mages ne veut plus pour eux tuer,
Lorsque l'esprit sage, de la mort n'est plus effrayé,
La soif de pouvoir, de ces derniers est contrariée...
Alors laissent-ils entrevoir, toute leur cruauté...

Mais pour briser quelqu'un que la mort n'effraye plus,
C'est l'être aimé qui doit avoir alors disparu...
Et en ce cas la, toute sagesse disparaît,
Lorsque c'est la sombre rage qui apparaît...

Très loin de céder à cet horrible chantage,
Il se laisse donc aller à la sombre rage...
Humain il n'est plus, abattant tel un démon,
Aujourd'hui déchu, où se trouve la rédemption?

Car ce n'est point pour lui-même qu'il s'est damné,
Mais bien pour, celle qu'il chérissait, pouvoir sauver...
Mais son âme est troublée, mitigée et brisée,
Entre un futur incertain et un passé troublé.



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Le triste récit de la Dame (complément au précédent)

Le courage le plus grand, ne se trouve-t-il pas,
De là où par l'œil des gens, point on ne le voit…
Pourtant l'exception est nimbé des émotions,
D'une noble pureté qui vaincrait tout démon…

Oyez ! Oyez ! Le triste récit de la Dame,
Voyez de quel pouvoir elle était nantie,
La Dame sacrifiée sur l'autel de la folie,
Pour briser le cercle qui rongeait une âme…

L'être d'innocence vint à croiser le destin,
De cet homme façonné par la folie humaine…
La belle et douce fleur accueillit en son sein,
Un mal plein d'ardeur brûlant d'une lueur malsaine…

Le résultat fut loin, d'être celui escompté,
Car en son sein, les ténèbres furent consumées,
Tant la noble Dame était emplie de douceur,
Et la pureté de son âme exempt de noirceur…

Mais la source de ces ténèbres est tenace,
Et jamais ne retombe vraiment la menace…
Malgré les efforts, de ce Preux à nouveau né,
La hache du destin sur la Dame est tombée…



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Histoire d'un ruisseau...

Au sein des profondes tenebres importunes,
Eclairé par la pâle lueure de la lune,
Un petit ruisseau s'écoule tout doucement,
Sans se rendre compte du long passage du temps...

Et moi qui du haut de ces hautes murailles,
Observe ce ruisseau qui coule sans faille,
Pensant tristement a ce que l'homme peut infliger,
La couleur du ruisseau en écarlate changer...

Mais ce frele et vif petit ruisseau n'en a cure,
Et continue à couler tant que la guerre dure,
Entouré de bien plus de morts que de vivants,
Bientot il sera vraiment noyé dans le sang...

La folie humaine n'aura-t-elle point de limites?
Quels sont donc tous ces nombreux démons qui l'habitent?
Plus loin que les tueries, va blesser le ruisseau,
Afin de gagner, va empoisonner son eau...



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L'Etoile

Si brillante et si lointaine,
A la manière d'une étoile.
Sans ta douce présence, mes veines
S'emplissent d'un mal infernal...

Lorsque ta divine présence,
Physique ou spirituelle,
Nullement a moi ne se révèle,
Je m'effondre sans ton essence....

Sans ta flamme pour rechauffer,
Un corps et une âme glacée.
Sans ton ardeur pour raviver,
L'être de toutes parts déchiré.

La lassitude vient envahir,
Mon être si libre et fantasque.
Un souffle glacé vient engourdir,
Le feu sage derrière son masque...



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Fete

Sans un seul bruit,
Sans un seul souffle,
Quand tombe la nuit,
Le jour s essouffle...

Une bougie s allume,
En defiant la lune,
Eclairant une piece,
Emplie d allegresse...

Heureux evenement,
Que nous venons feter,
Ici en ce moment,
Dans la felicitee...

Et jusqu au bout de la nuit,
A la lumiere des flambeaux
Soyons joyeux aujourd hui,
Pour feter un jour si beau...



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La Créature

Au long de la creation,
On vit, maudit, le jour,
Ou une espece vit a son tour,
Le moment de sa creation.

La toute frele creature,
Avait pourtant un potentiel.
Elle se dit que d aventure,
Elle depasserait le soleil.

Mais en elle vivait la noirceur.
Elle qui, ainsi que sa puissance,
Rapide, grandissait d heures en heures,
Alors que flechissait sa conscience.

Mais si ses querelles intestines,
Permanentes, n endommageaient qu elle...
Elles ne serait autant maligne,
En lacerant tout autour d elle.

D elle, elle se batit une image,
De gloire, de bien et de courage,
Et toutes chose honorables.
Une noirceur? Inacceptable!

Fermant les yeux dessus la mare,
Afin d eviter le regard,
De son propre reflet de noir.
Verite? Vision de cauchemar.

Et elle meme se voilant la face,
Evitant qu une conscience pervertie,
N apporte tout de meme la folie,
A des esprits points encore de glace.

Point reconnu l etre de noir?
C est tout a fait normal en somme.
Car vous etes au coeur de l histoire,
De cet etre qu on appelle l homme...



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La Muse

A la tombee de la nuit,
Monte en moi une energie,
Issue des murmures des vents,
De ton etre me parlant...

Au lever de la lune,
Quand s en vient la brume,
Ma muse, nourrit mes reves,
Car tu en es la seve...



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Le peuple brisé.

Il etait une grande plaine fertile,
Ou il y avait tout de bien, rien de vil.
Et dans cette atmosphere enchanteresse,
Tous vivaient dans l allegresse.

Mais un jour les trompetes retentirent,
Et alors tous malheuresement virent.
Il y avait de sombres nuages sur eux,
Annoncant des temps troubles pour nobles et gueux.

Lorsque de part et d autre de la plaine,
Dans une precipitation soudaine,
Une armee puis une autre se leva,
Au grand non personne ne s en etonna.

Car tous les presages l avait annonce,
Le temps des troubles etait arrive.
Et pendant une dizaine d annees,
Le pays tout entier serait dechire.

Les coeurs ainsi que les champs s enflammerent.
De toutes part s eleverent d horribles bruits:
Cris de douleurs, de souffrance mais aussi,
Le chocs des armes de ces terribles guerres.

Des milliers de morts pour l amour d une femme,
Hurlements de douleurs chez les blesses,
Sans oublier les morts que pleurent leurs femmes,
Cris s elevant d une terre devastee.

Et c est ainsi qu une nation affaiblie,
Ne vit venir des hordes de barbares,
Qui vinrent du nord, le visage peint de noir.
C est ainsi que ce peuple s eteignit.

Et qui sait si cette terre devastee,
De sang et d affreux souvenirs emplie,
Dont l histoire tourmenteesemble enterree,
Vous meme vous ne la foulez aujourd hui...



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Le Reve

Il y a un grand ciel gris au dessus de moi,
Et au dessus du monde gris autour de moi,
Que d aucuns percoivent au travers de leur fenetre,
Figes par le corps, la prison de leur etre...

Mais la soif d intense vie, arrache mon esprit,
Qui va s egarer, present, avenir ou passe,
Vivant, agissant dans les possibilites,
De toute son energie, commence sa vie...

Sans corps dechu, la puissance de mon esprit,
Offrant au corps rompu, la vie la plus ardente,
Hors de la prison de mon corps, hors de la nuit,
Le reve eblouissant arrete cette mort lente...

Et, hors du piege, dans ces moments de pur plaisir,
A ce moment, de vivre me viens le desir,
Et alors je te vois, la muse de mes pas,
Guide dans ma voie, releve cet etre las...



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Bon, bien sur il faudra que j'en fasse plus adaptés aux légendes de
BFO mais je me demandais si je pouvais en réutiliser pour donner un
répertoire aux Ménestrels...
Au long de mes paupières amères,
S'écoulent des larmes glacées,
Qui dérivent au fil de mes vers,
Vers le ruisseau de mes pensées...

Vous aussi participez à l'Orbe de la Flamme Noire:
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Message par nemesis » 12 Oct 2005, 04:15

Encore des trucs que je compte utiliser dans BFO


Huit cavaliers :

Huit cavaliers partirent dans la nuit,
A la recherche d'un pouvoir sacré.
Ils étaient alors huit mais aujourd'hui,
Pas un d'entre eux ne s'en est retourné...

Le premier des huit versa tout son sang,
Téméraire contre orcs de sang assoiffés.
Ils étaient alors sept mais maintenant,
Pas un d'entre eux ne s'en est retourné...

Le second des huit fut noble à la cour,
Et par la montagne a été tué.
Ils étaient alors six mais en ce jour,
Pas un d'entre eux ne s'en est retourné...

Le troisième des huit quitta l'équipé,
Car certains ne pouvait plus supporter.
Ils étaient cinq mais au soleil levé,
Pas un d'entre eux ne s'en est retourné...

Deux de ces cavaliers s'entretuèrent,
Pour une femme qu'ils s'étaient disputés.
Ils n'étaient que trois et on désespère,
Car aucun d'eux ne s'en est retourné...

L'un de ces derniers cavaliers restants,
Pour le salut des autres fut sacrifié.
Ils n'étaient que deux mais à présent,
Pas un d'entre eux ne s'en est retourné...

Leur trace fut perdue après le grand roc,
Non loin du but, près du bois au pendu.
Ils n'étaient plus et au chant du coq,
On su que les huit avaient disparus.

Mais un jour, deux étrangers arrivèrent,
La mine sombre et les traits tirés.
Les cavaliers, leur relique déposèrent,
Et repartirent à jamais transformés...



_________________________________________


Ombre et lumière :

Ombre de la nuit,
Vient cueillir mon être.
Dans un manteau de suie,
Fais moi disparaître...

La lueur de bougie,
Qui alors m'éveille,
Au sein même de la nuit,
Luit tel un Soleil...



______________________________


La Flamme brillera à l’aube (Jamais plus) :

Jamais, jamais plus un jour ne se passe,
Sans que l'un des nôtres ne trépasse.
Comment en est on arrivé ainsi?
Quand nous ont elles dévoré les souris.

Jamais, jamais plus la Flamme sacrée,
Notre pays ne vient illuminer.
Comment a-t-elle bien pu disparaître?
Quand a-t-elle été rongée par les traîtres?

Jamais, jamais plus les gens ne sourient,
Car ils contemplent l'étendue du drame.
Quand les fourmis nourrissent les souris,
Et se servent grassement dans nos âmes.

Mais toujours, toujours veille le gardien,
Lui qui n'a encore décidé de rien.
Et les braises ardentes au fond de nos coeurs,
S'embraseront à la moindre lueur.

Aucune nuit ne dure éternellement.
Déjà nous pouvons voir percer l'aurore.
Et nous triompherons finalement,
Tant que dans nos coeurs, brûle ce trésor...



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Une pierre dans l’eau :

Une pierre est jetée dans l'onde bleue,
Et projette ses vagues aux alentours.
En passant par là, j'y plonge mes yeux,
Laissant mon esprit, y faire un détour...

Et voilà qu'un miroir pour mes pensées,
Profite de cet instant éphémère,
Pour m'envoyer les reflets déformés,
D'un passé point tout à fait imaginaire...

Et voilà que des soubresauts de l'eau,
Emergent les personnages d'antan.
De ténébreuses époque les héros,
Pour notre salut ont versé leur sang...

Et voilà que des caprices du vent,
Jaillissent les hommes et femmes à présent,
Ceux la qui ont peuplé les anciens temps,
Et qui de nous ne sont pas différents...

Et voilà que butant sur une pierre,
Disparaît et Joie et félicité.
Certains adressent encore des prières,
Mais, malheur, les dieux restent muet...

Et voilà que l'eau déviée par mes mains,
Accueille en son sein un sombre destin.
La haine et la mort viennent alors peupler,
Les paisibles et doux rêves d'une cité...

Et voilà que des flots saute un poisson,
Me montrant une fois encore tous ces hommes,
De lutter, ils ont pris la décision,
Afin de choisir leur vie en somme...

Et alors se calme l'onde bleutée,
Puis mon esprit revient en moi sans ire,
Non sans me montrer que par sang ou rires,
Pour la douceur de vivre on peut lutter...

Enfin je continue mon long chemin,
En pensant à cette vision d'espoir:
Plusieurs moyens de choisir son destin.
En notre salut, je choisi de croire...



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Brèves

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La Flamme est défunte,
Elle est née à nouveau.
Dans les ruses et les feintes,
Elle creuse son tombeau.


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Le temps passe, passe le temps.
Du temps où Flamme était Brasier,
Au temps où se meurt lentement,
La Flamme de nos cœurs embrasés.

_________

Le feu dans tes yeux,
A envoûté mon cœur.
Et au fin fond des cieux,
Toujours s’entend mes pleurs.

_________

Sous la rosée du matin,
S'envole l'éphémère,
Qui ne sera plus demain,
Qu'un souvenir amère...

_________

La Flamme dans tes yeux,
A consumé mon âme.
Seules mes cendres bleues,
Sont témoins de ce drame.
Au long de mes paupières amères,
S'écoulent des larmes glacées,
Qui dérivent au fil de mes vers,
Vers le ruisseau de mes pensées...

Vous aussi participez à l'Orbe de la Flamme Noire:
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